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Exame das tradiçoẽs phariseas Esame delle tradizioni farisee (1624)

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  • Autore Costa Uriel da, Proietti Omero
  • Codice ISBN (print) 978-88-6056-403-0
  • DOI 10.48219/S_60564030
  • Linea Editoriale eum dir
  • Numero pagine 723
  • Formato 14x21
  • Anno 2014
  • Editore © 2014 eum edizioni università di Macerata
Imposture da fariseo
Eum Redazione

di Giulio Busi, «Il Sole 24 ore», 17 maggio 2015

Segnaliamo qualche brano della recensione che Busi ha dedicato al libro.

Una scia di lutti dell’anima, pentimenti, mezze verità e drammi interi segna la storia del giudaismo sefardita. Almeno dal 1391, con l’acme del 1492-97, secoli di conversioni forzate funestano la religione di Spagna e Portogallo. Non c’è da stupirsi che incredulità e ateismo abbiano attecchito con particolare forza tra i “conversos”, costretti a fil di spada a un cristianesimo che non volevano e non sentivano proprio. Se tanti fuggirono appena poterono dalla penisola iberica per tornare all’ebraismo, altri restarono a mezzo, tra mondi ormai straniati. Uriel da Costa, nato a Porto nel 1583 in una famiglia di “cristiani nuovi”, è esempio clamoroso di questo spaesamento che prepara la modernità. […]. Chi lo voglia riscoprire, può ora tuffarsi nel ponderoso «Esame delle tradizioni farisee». È una requisitoria contro le tradizioni orali dei maestri talmudici, scritta con grande dottrina e con il dente avvelenato […]. Il libro fu bruciato all’istante, e da Costa denunciato […]. Qualche decennio più tardi, Spinoza riprese dal punto in cui da Costa s’era interrotto. E inventò la miscredenza “more geometrico”.

 
Revista Filosófica de Coimbra
Eum Redazione

di Mário Santiago de Carvalho, «Revista Filosófica de Coimbra», 50 (2016), p. 460

Comecemos por indicar um só exemplo da relevância da produção estrangeira e do prejuízo de a desconhecermos: o caso do notabilíssimo trabalho de Omero Proietti sobre Uriel da Costa. Exame das tradições phariseas. Esame delle tradizioni farisee (1624). Saggio introduttivo, testo critico, traduzione e commento (Macerata 2014).

 
Archives de Philosophie
Eum Redazione

di Andrea Sangiacomo, «Archives de Philosophie», 80 (2017), pp. 814-816

Le rapport entre Spinoza et la pensée juive a toujours été l’un des sujets les plus débattus dans les études spinozistes. Dans l’historiographie récente, on constate un intérêt croissant pour la façon dont la pensée de Spinoza pourrait avoir hérité et retravaillé la tradition juive. Du point de vue des sources, on discute en particulier depuis longtemps les traces de la tradition averroïste dans l’«Éthique» et dans le «Traité Théologico-Politique». Dans ce domains de recherche, Uriel da Costa a retenu l’attention des historiens, qui ont vu en lui une sorte de prédécesseur de Spinoza, en partie parce qu’il a reçu avant lui le “herem” de la communauté d’Amsterdam. La pensée de da Costa a souvent été comprise par le biais de l’Exemplar humanae vitae, un texte autobiographique publié de façon posthume par Philip van Limborch en 1687. La découverte en 1990 de l’ouvrage de da Costa intitulé «Exame das tradiçoẽs phariseas» a provoqué un changement radical de perspective, et la publication d’une édition critique par Omero Proietti (avec une traduction italienne et un très riche commentaire) va achever ce bouleversement. Dans son essai introductif, volumineux et documenté, Proietti reconstruit les données les plus crédibles que nous possédions sur la vie et les vicissitudes de da Costa, et il conclut: «L’Exemplar se révèle donc un texte chrétien-antisémite, qui s’insère aisément clans la thématique ‘proto-nazie’ considérant les Hébreux connne ‘État dans l’État’. Cet ouvrage (cela est dit au moins cinq fois dans le texte) avait pour but d’enlever toute juridiction pénale à la communauté juive portugaise d’Amsterdam» (p. 27). Pour comprendre la pensée de da Costa il faut donc se tourner vers l’«Exame das tradiçoẽs phariseas».
L’«Exame» est un ouvrage polémique écrit par da Costa entre 1623 et 1624 en réponse au «Tratado da immortalidade da alma» de Semuel da Silva, publié en 1623. Da Silva avait volé et publié dans son traité certains passages d’un traité que da Costa était en train d’écrire à ce moment-la sur la mortalité de l’âme. Le but de da Silva était de dénoncer publiquement les thèses hérétiques de da Costa (qui avait déjà été interdit par la communauté de Hambourg en 1618). Selon Proietti, le traité de da Silva est en effet le véritable responsable du “herem” que la communauté d’Amsterdam prononça contre da Costa en 1623 (avant la publication de l’«Exame»). Loin de se repentir ou de laisser tomber l’affaire, da Costa travailla à une longue et rigoureuse défense dans laquelle il développe en détail sa thèse de la mortalité de l’âme. Il s’agit de l’«Exame», qui paraît en 1624.
Da Costa rejette la thèse pharisienne de l’immortalité de l’âme (avec ses corollaires sur les récompenses et les châtiments éternels de Dieu). Pour lui, l’âme humaine est mortelle: elle se réduit au sang et à ses esprits. La doctrine de l’immortalité est une doctrine introduite par les pharisiens, qui n’a aucun fondement dans l’Écriture. De plus, elle contredit la justice divine, puisque celle-ci «ne donne aucune récompense ou punition au-delà de ce qu’on a mérité. Cependant, du point de vue de la justice, l’homme n’a aucun moyen pour obliger Dieu à récompenser éternellement ses actions, et il ne peut pas non plus être débiteur d’un tourment infini et d’une punition éternelle pour ses actions» (p. 612). Au final, da Costa croit que le monde même est éternel et nie donc l’existence d’un quelconque ‘jugement final’. Cette vie mortelle est notre unique occasion de recevoir une récompense ou une punition divine. Comme da Costa l’explique en commentant les conséquences dangereuses de la croyance en l’lmmortalité: «cette fausse idée, en même temps qu’elle donne un prétexte pour ne pas apprécier la vie et ses biens, apprend également à sous-évaluer les maux présents, parce qu’elle considère uniquement ceux à venir; et au lieu de pacifier le monde, elle ne fait que cultiver désordres et conflits infinis» (p. 613).
Parmi les similitudes les plus éclatantes entre la pensée de da Costa et celle de Spinoza, Proietti souligne (p. 50-63) la critique des doctrines des pharisiens, le rejet de l’idée d'une rétribution dans l’autre vie et l’interprétation de l’élection des juifs en termes de succès et de bien-être matériel, la contestation de la tradition ‘orale’, et l’idée que la nature suit un ordre éternel qui ne laisse aucune place aux miracles (la résurrection des morts incluse).
Le texte de da Costa mérite une attention historique renouvelée afin d’être mieux contextualisé et pour que sa relation avec la pensée de Spinoza soit encore mieux expliquée. Une contribution importante dans cette direction est offerte par le volume paru sous la direction de Proietti e Licata, «Tradizione e illuminismo in Uriel da Costa». Cette collection d’essais historiques offre un panorama très utile sur les sources, l’influence et la réception de la pensée de da Costa, tout en rassemblant de nombreux matériaux permettant d’en saisir la place dans l’histoire de la pensée juive et universelle. Les principaux sujets traités dans ce volume concernent la tradition de l’averroïsme […] (voir les contributions de Gatti sur Gersonide, de Vella sur Jean de Jandun et les deux chapitres de Licata et Engel sur Elia del Medigo); la doctrine de la mortalité de l’âme de Pomponazzi comme contrepoids possible aux idées de da Costa (Giglioni); les sources immédiates et le contexte historique de l’Exame (voir les chapitres de Barchiesi, Schröder, Proietti); le rapport entre la pensée de da Costa et celle de Spinoza (Mignini), ainsi que son lien avec les débats néerlandais (Quatrini) et allemands (voir les chapitres de Testa sur Reimarus et de Travanti sur Lessing). Ces contributions importantes donnent donc à la communauté spinoziste de précieux instruments de travail pour approfondir à nouveau l’un des aspects les plus fascinants du contexte historique et philosophique ayant donné naissance à la pensée de Spinoza lui même.

 
Le Clan Spinoza (Flammarion, Paris 2017)
Eum Redazione

di Maxime Rovere

Sulle ricerche dacostiane di Omero Proietti, si veda il capitolo intitolato «Mort d’un marrane» in «Le Clan Spinoza. Amsterdam 1677. L’invention de la liberté». Un roman / une recherche de Maxime Rovere, Édition Flammarion, Paris 2017, pp. 86-92.

 
Materia giudaica. Rivista dell’associazione italiana per lo studio del giudaismo
Eum Redazione

Saverio Campanini, Recensione a: Uriel da Costa, Exame das tradiçoẽs phariseas. Esame delle tradizioni farisee (1624), in «Materia giudaica. Rivista dell’associazione italiana per lo studio del giudaismo», 22 (2017), pp. 294-295.

Segnaliamo ampi brani della recensione che Campanini ha dedicato al libro. La recensione completa si può trovare nel sito: http://www.giuntina.it/


Lo scettico Woland, parte di quella forza che “sempre vuole il male ma fa sempre il bene”, lo aveva detto: i manoscritti non bruciano, variando così, nella prosa bulgakoviana, la locuzione proverbiale secondo cui scripta manent. Anche i libri a stampa, talora, mostrano la stessa resilienza alle foghe censorie e alle fiamme inquisitoriali. Un caso lampante è rappresentato senza dubbio dall’Exame das tradiçoẽs phariseas di Uriel da Costa, stampato nel 1624 ad Amsterdam da Paul van Ravesteyn, e ben presto scomparso dai radar bibliografici non meno che dagli scaffali delle biblioteche. Non del tutto, però: si sapeva (da Révah e, di nuovo, da Harm den Boer), che l’inquisiziane spagnola aveva avuto traccia del libro maledetto, denunciato dai dirigenti della comunità ebraica di Amsterdam ma non meno sulfureo, per la negazione dell’immortalità dell’anima, per le autorità cristiane. Era noto, inoltre, che una copia dell’Exame, rilegata insieme al Tratado da immortalidade di Samuel da Silva che lo anticipa polemicamente, era stata offerta all’asta all’Aia nel 1728, parte del lascito di David Nunes Torres. È merito di Herman Prins Salomon aver riportato alla luce questo volume, che si nascondeva nella Biblioteca Reale di Copenhagen ([cfr.] «Studia Rosenthaliana» 24 [1990], pp. 153-168). Salomon, insieme a Isaac S. D. Sassoon, ha poi pubblicato un fac-simile di quel rarissimum, con traduzione inglese e commento ([…] Brill, Leiden 1993).
Omero Proietti ha il merito, ormai da oltre un decennio, di avere cercato di trarre tutte le conseguenze, filologiche e storiche, che da quella scoperta discendono, proponendo vaste ricostruzioni, nuove attribuzioni e riletture non solo del corpus dacostiano ma, per conseguenza, anche delle opere di Leone Modena poiché, per l’eccessivo zelo riformatore di Reggio e Geiger, essi avevano finito per confondere le acque, togliendo a Da Costa il merito, o lo stigma (questione di punti di vista) di aver messo radicalmente in discussione la tradizione rabbinica e le sue pretese egemoniche sull’ebraismo. Anzitutto però, la riscoperta dell’Exame rendeva urgente una revisione dell’autobiografia, quell’Exemplar humanae vitae, tradizionalmente attribuito a Da Costa ma sul quale la mano di Philipp van Limborch, e i suoi intenti assai poco amichevoli verso l’autonomia ebraica, avevano massicciamente pesato, proprio ciò che offre il volume di Omero Proietti, Uriel da Costa e l’«Exemplar humanae vitae», apparso a Macerata, presso l’editore Quodlibet, nel 2005. Ma già l’anno precedente («La voce di De Acosta [= 431]». Sul vero autore del Qol Sakhal, in «La Rassegna Mensile di Israel» 70, 3 [2004], pp. 33-54) Proietti aveva proposto di vedere nell’opera contro la quale Leone Modena progettava di scrivere una compiuta confutazione, di cui ci resta solo un abbozzo, un altro frutto della penna di Uriel da Costa, altrimenti perduto. Questa ultima identificazione, pur argomentata in modo piuttosto stringente, non ha suscitato approvazione unanime (cfr. la prudente rassegna di Guliano Tamani […] in «Materia Giudaica» XV-XVI [2010-2011], pp. 251-257).
Tuttavia non è in alcun modo necessario aderire a tutte le ipotesi, molte delle quali confermate ad abundantiam, di Proietti per immergersi nella lettura di questo massiccio volume. Anzi, si potrebbe osservare che, dopo aver letto l’ampia introduzione al libro, è l’opera di Da Costa, l’Exame, a imporsi all’attenzione e semmai a poter dare le risposte che ancora si lasciano attendere per far luce su un capitolo, molto noto, ma con larghe zone oscure, dell’impatto della cultura e delle floride attività commerciali dei marrani tra Amburgo e Amsterdam nella prima metà del XVII secolo. La cura filologica del volume, la puntualità della traduzione, la ricchezza di apparati (compresa una utile rassegna iconografica) sono altrettante raccomandazioni non a monumentalizzare la controversa opera di Uriel da Costa, ma a leggerla con sguardo impregiudicato, in virtù tra l’altro della restituzione, veramente impressionante, dell’autentico dettato portoghese, sfigurato nella princeps da tipografi meno che competenti, nonché della limpida traduzione italiana. La meritoria operazione culturale di Proietti […] rend[e] possibile, a parere di chi scrive, non solo (ri-)leggere Da Costa e ripensare Spinoza (anche in virtù dell’altro volume, […] a cura di Omero Proietti e Giovanni Licata, Tradizione e illuminismo in Uriel da Costa. Fonti, temi, questioni dell’«Exame das tradiçoẽs phariseas», Eum, Macerata 2016), ma anche lo stesso Leone Modena […].

La recensione completa si può trovare nel sito: http://www.giuntina.it/

 
Shalom
Di Riccardo Calimani, Shalom, maggio 2016, p. 22


Esame delle tradizioni farisee (1624): questo il titolo del saggio pubblicato per la prima volta nel 1624, di Uriel da Costa, edito da EUM Edizioni Università di Macerata, un testo straordinario con un commento di Omero Proietti altrettanto ragguardevole. Come è noto contemporaneo di Spinoza, da Costa fu una figura di spicco e le sue vicende sia intellettuali che terrene suscitarono notevole scalpore sia per l'audacia delle sue testi religiose, sia per i suoi comportamenti di fronte alle autorità olandesi. Un’edizione preziosa, per conoscere meglio il mondo dei sefarditi di Amsterdam.

Rivista Shalom

 
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