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Libri runici del computo

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  • Autore Cucina Carla
  • Codice ISBN (print) 978-88-6056-372-9
  • Numero pagine 341
  • Formato 17x24
  • Anno 2013
  • Editore © 2013 eum edizioni università di Macerata
Studi Medievali
Eum Redazione

Di François-Xavier Dillmann, Studi Medievali, Serie terza, Anno LVIII, Fasc. II, 2017, pp. 977-979

Alors que depuis ses plus anciennes attestations, au tout début de notre ère, l’écriture runique avait le plus souvent été employée pour fixer des marques de propriété ou des signatures d’artisans, pour tracer des formules magico-religieuses mais aussi des messages profanes, et surtout pour graver des textes commémoratifs, en particulier sur des stèles (les fameuses « pierres runiques »), un usage jusqu’alors inconnu de cette écriture vit le jour dans l’Europe du Nord, principalement en Suède, quelque temps après l’introduction du christianisme: celui des calendriers runiques.
Sous cette appellation, on entend des calendriers qui reposaient sur le principe des calendriers perpétuels de l’Occident médiéval, mais qui, en lieu et place des caractères latins, faisaient appel à des signes runiques pour marquer les jours de la semaine et pour mettre en évidence les dimanches et les jours de fête de l’année ecclésiastique. Aux seize runes qui constituaient le fupark médiéval furent ajoutés trois nouveaux signes afin d’obtenir les dix-neuf caractères nécessaires pour exprimer le nombre d’or.
Le plus souvent gravés sur des baguettes ou de longs bâtons de bois, parfois sur des poignards, sur des manches de hache ou encore sur des cannes, ces calendriers furent largement répandus au cours des XVIe et XVIIe siècles dans les provinces du centre de la Suède et dans l’île de Gotland, ainsi que dans les régions de Finlande et d’Estonie de peuplement suédois, à tel point qu’ils se comptent par centaines dans les collections du Nordiska museet à Stockholm. Cette coutume, qui semble avoir pris son essor dans la seconde moitié du XIIIe siècle (à en juger par la découverte du bâton de Nyköping plus encore que par celle de Lödöse, qui date du milieu du siècle précédent), survécut jusqu’au coeur du XVIIIe siècle dans quelques cantons de Dalécarlie.
Des calendriers runiques furent également gravés sur des tablettes, en général au nombre de six, qui étaient percées de deux trous par lesquels passaient des cordons qui les réunissaient pour former des livrets. (Deux autres tablettes du même format servaient de reliure.) Datés du début du XVIe siècle, ces petits volumes sont illustrés de figures des principaux saints de l’année et de quelques scènes de l’Évangile. Sept calendriers de ce type constituent le corpus étudié dans la présente monographie: quatre d’entre eux sont conservés dans les collections des musées ou des bibliothèques de Bologne (Museo Civico Medievale), de Berlin (Preussische Staatsbibliothek), de Paris (Bibliothèque Nationale) et de Copenhague (Nationalmuseet), un cinquième appartient à un fonds privé (la collection Schøyen, qui est répartie entre Londres et Oslo), tandis que les deux derniers, qui sont de nos jours perdus, nous sont connus pour l’un par les Fasti Danici (1643) du savant danois Ole Worm et pour l’autre par un manuscrit de l’érudit Nicolò Alemanni (1583-1626) qui est conservé à la Bibliothèque Apostolique du Vatican sous la cote Borg. lat. 156.
L’attention avait déjà été attirée sur cinq de ces « livrets runiques » par le grand spécialiste suédois du comput Nils Lithberg [Computus med särskild hänsyn till Runstaven och den Borgerliga Kalendern, Stockholm, 1953 (Nordiska Museets Handlingar, XXIX), pp. 173-175], qui avait d’emblée présenté le calendrier conservé à Bologne comme étant un « calendrier runique français » (fransk runkalender) et avait fait la même observation au sujet du livret conservé à Copenhague. Au chapitre v de son ouvrage (pp. 133-211), Mme Cucina reprend à nouveaux frais l’ensemble du dossier, en lui adjoignant le calendrier de la collection Schøyen et le calendarium pugillare qui figure dans le manuscrit de Nicolò Alemanni. La description qui est donnée de chacun de ces sept livrets, de leurs dimensions, du matériau de leurs tablettes (elles sont taillées dans le bois, à l’exception cependant du calendrier Schøyen pour lequel l’ivoire de morse fut sans doute utilisé), de l’emploi de tel ou tel signe runique (ou assimilé) pour les lettres dominicales et le nombre d’or, du ductus des runes employées, avec la question épineuse des « ligatures runiques », est d’une très grande précision.
Ce chapitre novateur, qui sera particulièrement utile pour les spécialistes de runologie, est prolongé par une étude détaillée des figures des saints qui sont gravées sur ces calendriers (chapitre VI): Mme Cucina y dresse dans un premier temps la liste des saints proprement scandinaves qui figurent sur ces tablettes (pp. 215-216), puis elle s’arrête sur le culte des saints dans l’Europe du Nord nouvellement convertie au christianisme, mais elle souligne aussi la mention homogène, sur chacun des sept livrets, de la Saint-Louis à la date du 25 août, avec la représentation du roi de France qui tient à la main une fleur de lys (pp. 247-248, avec la fig. 52).
Cette dernière constatation, qui confirme de manière décisive les observations faites par Luigi Frati en 1841 pour le calendrier de Bologne et par Nils Lithberg en 1920 pour le calendrier de Copenhague, amène tout naturellement l’auteur à se pencher, dans la conclusion de l’ouvrage (pp. 263 274), sur la question du milieu géographique au sein duquel ce type bien particulier de calendriers runiques vit le jour. En se fondant sur des indices tant linguistiques (la présence de plusieurs mots français sur les livrets de Bologne et de la collection Schøyen) qu’iconographiques (le grand soin mis à la representation des différents saints, caractéristique qui forme un vif contraste avec les calendriers gravés sur les batons runiques de Suède), Mme Cucina retient de preference l’aire située entre les provinces de Normandie et de Flandre, soit le nord de la France et le sud de la Wallonie dans leurs limites actuelles. In fine, l’auteur de cette remarquable monographie, qui mériterait d’être traduite aussi bien en français qu’en suédois, se livre à des réflexions suggestives sur la connaissance des runes et sur la survivance des traditions relatives aux calendriers suédois dans un milieu francophone de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.

http://www.cisam.org/

 
Futhark. International Journal of Runic Studies
Eum Redazione

Di Alessandro Palumbo, Review, Futhark. International Journal of Runic Studies, 5, 2014, pp. 199-206.

Articolo open access all’indirizzo http://uu.diva-portal.org/smash/get/diva2:799773/FULLTEXT01.pdf

 
Alessandria
Eum Redazione

di Renato Gendre, Alessandria, Rivista di glottologia, 8-2014, p. 243

Il cosí detto Calendario runico di Bologna, che si trova nel Museo Civico Medievale della città, è un manufatto costituito da otto tavolette di legno (cent. 7,8 x 12,7) dotate di due fori su uno dei lati maggiori allo scopo di poter essere legate con qualche tipo di cordicella al fine di formare una rimbok, ‘libro del computo’, un calendario perpetuo cristiano (fondato sull’anno giuliano) portatile cioè, come lo definisce C. Cucina, un piccolo strumento cronologico da tasca! Sei tavolette infatti, riportano, scolpite e incise su ciascuna delle due facce, elementi iconici (parte superiore) e dati grafici e numerici di ogni mese (parte inferiore) mentre le rimanenti due invece, che riportano composizioni figurative a scopo decorativo, fungono da copertina. Di questo documento, noto fin dal 1841 (cfr. L. Frati, Di un calendario runico nella Pontificia Università di Bologna, Bologna) mancava una indagine scientifica a tutto campo, attenta a “tutte le sue implicazioni grafico-computistiche e strutturali” (p. 9). A questa situazione ha sopperito C. Cucina che, dopo una serie di articoli ha offerto alla comunità scientifica questo ampio e denso lavoro, ottimo sotto tutti i punti di vista. Il volume, che si apre con una Introduzione (p. 9-13) seguita da una serie di capitoli (I. Il calendario nel Medioevo nordico: considerazioni preliminari sui tratti originali e sulla evoluzione del computo del tempo in Scandinavia, pp. 15-41; II. Computo del tempo e rune: la diffusione del calendario perpetuo nel Nord, pp. 43-74; III. Origine e fortuna dei runstavar, pp. 75-97; IV. Calendari runici e contesto europeo, pp. 99-131; V. I libri ‘runici’ del computo, pp. 133-211; VI. Le feste dei santi: tratti iconici e di culto sulle tavolette dei mesi, pp. 213-261, si chiude con le Conclusioni, pp. 263-274, la Bibliografia, pp. 275-289, le Tavole, pp. 291-320 e gli Indici (delle figure, delle tabelle, delle tavole fuori testo, dei calendari e dei manoscritti, degli autori e dei testi antichi fino all’età proto moderna, degli autori moderni), pp. 323-341.

 
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